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Journée Internationale des Droits des Femmes : Faites connaissance avec Stéphanie LUTHIER

Aujourd’hui, c’est la journée internationale des droits des femmes. Au Toulouse Olympique, c’est un sujet de tous les jours, mais nous profitons de l’occasion pour mettre à l’honneur l’une des femmes qui œuvrent au développement du club : Stéphanie LUTHIER, responsable de l’école de rugby et des programmes FIT XIII et Silver XIII. Elle a répondu à nos questions sur ses différents rôles au sein du club et de son association.

Stéphanie LUTHIER et les enfants de l’école de rugby © Bernard RIEU

Stéphanie, depuis combien de temps es-tu au club et quel est ton parcours ?

Stéphanie LUTHIER : Je suis arrivée au TO en 2010 en tant qu’éducatrice et dès la saison suivante j’ai pris le rôle de responsable de l’école de rugby. Quatre ans plus tard j’ai obtenu mon Diplôme d’État et je suis devenue, en plus des postes que j’occupais, Directrice de l’accueil de Loisir que nous avons monté la même année. Cela fait aussi 6 ans que je suis en charge du développement, à savoir tout ce qui touche aux interventions en milieu scolaire et le programme VITA XIII. Celui-ci englobe notamment le FIT XIII et le Silver XIII, respectivement adressés aux adultes actifs et aux personnes âgées.

 

Quelle est ton histoire avec le rugby à XIII ?

Stéphanie LUTHIER : À la sortie de ma Licence en STAPS, j’ai postulé un poste à la Ligue Occitanie de rugby à XIII en tant qu’éducatrice et secrétaire de la Ligue, c’est comme ça que l’histoire a commencé. Puis j’ai joué pendant 3 ans avec la section féminine du TO avant d’y évoluer en tant qu’entraineur/joueuse quelques années de plus.

 

Quelles sont tes ambitions pour l’école de rugby et les programmes annexes ?

Stéphanie LUTHIER : Pour l’école de rugby l’objectif est d’être le mieux représenté et qu’elle soit l’une des plus grandes, tout en restant compétitifs sur nos catégories enfants jusqu’au Centre de Formation. Notre but final est de former des joueurs pour qu’ils alimentent l’équipe professionnelle. Au niveau scolaire, c’est d’intégrer un maximum d’école et de collèges cependant nous manquons d’effectif au niveau de ces tranches d’âge. Pour conclure sur les programmes annexes – FIT XIII et Silver XIII – c’est d’essayer d’être présent sur tout le département, autant en visibilité qu’en nombre.

 

 

On sait qu’il y une différence en termes de nombre de licenciés entre les filles et les garçons, mais aussi entre les hommes et les femmes à l’âge adulte. Selon toi en quoi est-ce important que les femmes n’arrêtent pas la pratique du sport ?

Stéphanie LUTHIER : La première chose, c’est au niveau de la santé : le sport est bénéfique pour tous. Cela permet de se sentir mieux et de ne pas se renfermer sur soi-même. Cela valorise énormément les femmes de faire du sport pour prouver que nous sommes tout aussi douées que les hommes, voire meilleures dans certains domaines. Il est important de garder une pratique du sport régulière, quel que soit le sport.

 

 

Justement, si une femme active souhaite reprendre ou continuer une pratique sportive régulière, que va-t-elle trouver comme type d’activités en s’adressant au TO ?

Stéphanie LUTHIER : Il y a naturellement la section féminine tu TO, qui s’entraîne le lundi soir, idéale pour celles qui aiment la compétition. Elle peut aussi se diriger vers les séances de FIT XIII avec moi le mercredi, qui consistent en une heure d’exercices variés et abordables pour se maintenir en forme. Il y a également la section rugby loisir du jeudi qui est mixte et qui ne comprend pas de contact, c’est donc intéressant pour travailler le cardio. Le XIII fauteuil est aussi très intéressant et ouvert. Mais elle peut également venir en tant qu’éducatrice ou coach car on reste dans le cadre du sport.

 

 

Aurais-tu un message pour celles qui hésitent à rejoindre ou reprendre une activité sportive par le biais de l’association ?

Stéphanie LUTHIER : On a vu qu’il y’a du choix en fonction de ce que l’on recherche dans le sport. De la compétition avec les sections féminines et XIII Fauteuil, mais aussi avec le loisir. Du sport santé, qui est plus convivial et se fait en groupe, qui vise à garder la forme dans la convivialité. Puis au niveau de l’éducation, pour devenir éducatrice ou coach à l’école de rugby.

 

Pour les intéressées, quels sont les tarifs des activités annexes dont tu t’occupes ?
Stéphanie LUTHIER : Pour les féminines, la licence est gratuite. Pour le rugby loisir, elle est de 50€ l’année. Pour le FIT XIII, la licence est à 25€ la saison puis 3€ par séance et pour le Silver XIII la première saison est gratuite, ensuite on passe à 25€ la licence à l’année puis 3€ la séance à partir de la deuxième saison.

 

 

Pour tout renseignement sur les activités mentionnées dans l’interview, n’hésitez pas à contacter notre association : associationtoulouse13@wanadoo.fr

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