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Challenge Cup : 16ème de finale – Les Dragons au bout du suspens

challenge-cupAprès les Dragons Zéro, les Dragons Héros ! S’il y a bien une performance à retenir de ce tour de cup, c’est bien celle des Dragons Catalans. Après avoir été menés 26 à 0 jusqu’à la 43ème minute, ils réussissent à l’emporter 40 à 38 !

Tous les résultats…

Les résultats :

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 DRAGONS 40 . BRADFORD 38. Au terme d’un match ahurissant de rebondissements, les Catalans se sont qualifiés pour les huitièmes de finale de la Cup, enregistrant du coup leur premier succès sur les Bulls à Perpignan.

L a vie est un miracle », disait le cinéaste serbe Emir Kusturica dans son film « Farandole ». Plutôt qu’un générique de fin, les Dragons ont préféré lancé hier après-midi une bande annonce pour le restant de la saison. Et même si l’extase est éphémère, comment ne pas goûter à cette qualification acquise sur le fil (40-38), seulement ternie par la blessure de Mogg (déchirure aux ischios-jambiers).
Menés 26-0 à la 42 e , les Catalans ont, parpaing après parpaing, bâti un match de légende, à archiver dans l’antique buffet. Alors, à la sirène, les étreintes sont franches. Baile embrasse Ferriol. Pelo hurle à pleine bouche et Bird envoie des sourires larges comme l’Australie. Ils sont au bout d’un match, lumineux de folie, qu’ils ont survolé comme des anges en 2 e période (7 essais) après l’avoir traversé, initialement comme des zombies. « Je n’ai jamais vécu un truc pareil, analysait Kevin Walters, dégoulinant de sueur et de bonheur, dans la moiteur des vestiaires. Pensez donc, nous avions un tel retard ».
C’est sûr, avec un débours de 20 points à la pause, on ne donne pas large des chances de succès. Les Dragons encaissent quatre essais et affichent un profil aussi triste qu’un jour de pluie. Comme accablés par la chaleur, ils n’y sont pas. Pas une croisée, pas une fausse piste… C’est un bataillon en désordre, sans leader, lourd et emprunté, qui envoie ses soldats au mastic, les uns après les autres. C’est du pilonnage en règle, dépourvu d’imagination. Brutus morne plaine. Dans ce désert, seuls Pelo, Baile, Bentley et Greenshields semblent pouvoir créer la zizanie. Bref, la cuirasse est entaillée. Bird et les siens sont aux soins et le moral dans le tambour à linge.
Et l’espoir de qualification aussi mince qu’une feuille de papier à cigarettes. Pour preuve les sifflets, si rares à Brutus, qui accompagnent le retour des Catalans aux vestiaires. Là, après que le coach australien eut fait gronder sa voix de baryton, Kevin Walters s’escrima à remettre en selle Bosc, son stratège en difficulté durant les 40 premières minutes. Bird, Guisset et Mogg prirent ensuite la parole pour sonner la révolte. « On était au fond du seau. Ce ne pouvait pas être pire. Avec le soutien du public, les garçons ont su réagir et nous offrir une 2 e période de rêve. Je suis heureux. Ils le méritent » , avouait encore sonné par une telle remontée, Bernard Guasch, le président des Dragons.
Bosc, le symbole
Et puis, il y eut la rébellion donc. Un ouvrage qui naît de rien, qui jaillit des bas-fonds comme une illumination. Deux premières pépites d’Elima (47) puis Greenshields (48) coup sur coup. Les locaux exhibent enfin un profil musclé, vaillant, des âmes fières. Les ombres ont laissé place à de valeureux cavaliers dans le sillage d’un Ferriol monstrueux.
C’est d’ailleurs lui, qui la bave aux lèvres et l’envie chevillée au coeur qui va tracer le sillon de la rédemption. Les Dragons enflamment enfin la partie, se mettent à rêver d’un impensable retour. Bosc enfile son costume de parade et mystifie l’arrière-garde des Bulls, devenue curieusement apathique, (16-26, 53). La folie enveloppe l’antre perpignanaise.
Elima, en filou, profite d’un rasant de McGuire pour s’affaler sur la chaux, (22-26, 57). Quatre essais en 15 minutes, les Dragons retrouvent de jolies couleurs. Tadulala offre bien une respiration aux Bulls, (22-32, 60), mais Baile, impeccable hier, relance encore les siens, (28-32, 62). Et comme un symbole, c’est Bosc qui leur permet de passer la tête si proche du poteau, (34-32, 66). Belle revanche ! Ballottés tel un frêle esquif au milieu de la tempête, les Bulls subissent physiquement. Gosssard bonifie une erreur de Platt pour assurer le succès catalan. Le bonheur est sur le pré.

Source : www.lindependant.com

A noter également lors de ses seizièmes de finale que des grosses écuries s’affrontaient. Saint-Helens s’impose à Leeds de 4 petits points tout comme ils l’avaient fait l’an passé en demi finale.

Sur le même score de 22 à 18, Salford prend le dessus sur Hull FC qui ne rééditera pas l’exploit de la saison passée en atteignant la finale !

Harlequins n’a pas résisté longtemps face aux Giants qui assurent leur qualification en huitième de finale par le score de 42 à 16.

Hull KR ne tombe pas dans le piège gallois et s’impose 32 à 6 sur leur terre.
Lézignan, le second club français toujours en lice s’arrête là pour la Challenge Cup. Après avoir mené à la mi-temps, les hommes de James Wynne s’inclinent 60 à 30 à Oldham, club de Championship 1 (NDLR :3ème division anglaise).

Quant au club de Sheffield qui a éliminé le TO au tour précédent, il continue sa route en s’imposant à Dewsbury.

A noter également, le deuxième (déjà !) mano à mano entre Halifax et Widnes et c’est encore une fois Halifax qui l’emporte sur ses terres.

Le tirage au sort des huitièmes de finale aura lieu demain, mardi 7 Avril dans la soirée.

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