Faux-pas des Juniors à Carpentras 35/14

Dire que le TO XIII était attendu est un doux euphémisme ! Bien renforcée par quelques éléments « descendus » de la Une, on a du mal à reconnaître l’équipe du Comtat, laminée le 26 décembre dernier à Arnauné 90/06. Les consignes ont du être sévères… et les nôtres en ont payé la note.
Et s’y étaient-ils vraiment préparés ?
La composition de l’équipe :

1 Clément Bienes
2 Rachid Amraoui
3 Arnaud Pradines
4 Andrei Olari
5 Diego Fesseau
6 Mourad Kriouache
7 Sébastien Frison
8 Kader Bellaoui
9 Yohann Gigord
10 Alex Magna
11 Antoine Reveillon
12 Geoffrey Zava
13 Kevin Larroyer
14 Théo Gonzalez-Trique
15 Cheikh Fall
16 Pierre Bourdin
17 Kevin N’Ganga

Ce n’était pas le jour d’une victoire. Par contre c’était le jour des ratés. Est-ce le départ matinal, trop matinal à 6H50? Quelques uns n’ont pas du froisser l’oreiller avant de prendre le bus… et un certain autre l’a regardé partir. 25 minutes d’attente. Il est à prévoir désormais que les prochains départs se feront à l’heure annoncée. Le respect commence par le respect des horaires. Des ratés donc également sur cette rencontre piège au pied du Ventoux. Pourtant ça démarre bien par Arnaud Pradines dès la 4e minute qui s’arrache sur l’aile gauche, suivi de Kader Bellaoui, (qui a fait suivre ses crampons en dernière minute), six minutes plus tard, bien servi par la percée d’Antoine Reveillon. 0/10. Et là… perte de vitesse des nôtres. C’est Carpentras qui reprend le dessus, qui impose son jeu et enquille les points. En seulement 17 minutes le score passe à 16/10 ! Panne sèche du côté du TO XIII. Plus de jus, et des fautes sifflées certainement un peu trop vite par ce jeune homme en jaune prompt à porter la main à la bouche. Certes ! Mais dans ce cas on prend la mesure de l’affaire et on réagit. Ah ! Ces tenus « trop » longtemps tenus par exemple. Ce n’est donc pas le jour des réactions, c’est le jour des ratés ! Qui plus est l’adversaire, rusé, sait parfaitement contourner nos extérieurs. Et pourquoi ne pas avoir adapté notre défense en fonction ? Raté là aussi. Sans compter que le public du cru est bien plus nombreux, et bruyant, que les toulousains présents. Bien plus incorrect aussi. Nous en resterons là ! Sept minutes avant la pause, Diego Fesseau ramène 4 points supplémentaires à l’arraché sur son aile. 16/14. Pause.

« On » veut bien y croire encore. Mais il va falloir bouger. Les deux coachs le répètent à l’envi : « …enfin une bonne opposition… », « … on a en face de nous une équipe qui se projette dans le carré final… », « …et quand on a une grosse opposition comme aujourd’hui, et c’est tant mieux, on se doit de réagir, on se doit d’être présents … ». Dix minutes de motivation, de conseils, de questionnements aussi, les vestiaires résonnent encore du discours appuyé des deux entraîneurs. On va bien voir ce qui va se passer.
Et on l’a vu ! Quarante minutes passées à défendre, ponctuées d’erreurs, de fautes au 5e et dernier. Des cadeaux offerts à l’opposition qui n’en demandait pas tant. Oh bien sûr il y a eu de la besogne et des besogneux (Geoffrey Zava, Alex Magna pour ne citer que ces deux là), mais le manque de collectif est flagrant. « …on ne sauve pas le groupe seul… ». Quatre pénalités, 1 drop, 2 essais à rien au cours de cette deuxième mi-temps. 35/14 au bout. Et des larmes. Score mérité.
Mais ne construit-on pas sur la défaite justement? Alors que tout le monde se ressaisisse, se retrouve. Les conditions, les explications, s’il doit y en avoir, on peut toujours en trouver. La météo nous a privé d’entrainements conséquents, les Juniors « capés » UNE ont-ils fait tout ce que l’on attendait d’eux ? D’autres ont-ils respectés les termes du contrat de ce déplacement ? Voila quelques petits éléments à creuser et travailler pour les prochaines rencontres.
Coach Jérôme s’attribue le douloureux trophée de la défaite, et s’en est expliqué à ses gars, Arnaud Pradines et Kevin Larroyer sont cités par l’équipe et les coachs pour ce match.